every morning i shoot my pets
Elle passe souvent une main dans ses cheveux, qu'elle soit stresée, agaçée, nerveuse etc. ▽ Elle a une peur bleue des clowns. ▽ Parfois, on ne dirait pas qu'elle a 24 ans. Elle agit souvent comme une gamine. ▽ Capricieuse, têtue et impatiente, Pacey a tendance à vouloir tout et tout de suite. ▽ C'est une piètre cuisinière. Si les plats à emporter n'existaient pas, elle serait déjà morte d'empoisonnement. Le moindre truc, elle le fait bruler. Même une soupe qu'elle aurait juste à mettre au micro-onde, c'est pour dire. ▽ Pacey a toujours assumé sa sexualité. Elle aime l'amour et ne fait aucune distinction entre filles et garçons. A partir du moment où la personne lui plait, elle se moque de savoir si c'est une fille ou un garçon. ▽ Elle aime faire la fête et ne se gène pas pour la faire tous les soirs. Elle tient d'ailleurs très bien l'alcool. ▽ Elle n'a pas sa langue dans sa poche. Elle dit toujours ce qui lui passe par la tête. ▽ Elle enchaine les histoires d'un soir. Elle a peur de s'engager d'une relation et fuit dès que ça devient sérieux, c'est à dire au matin. ▽ Elle est très sportive. C'est une passionnée de surf. Elle en fait depuis toute petite et à chaque fois que quelque chose tourne mal dans sa vie, elle prend sa planche et va à la plage. ▽ Elle chante tout le temps, comme un pied certes mais elle chante sans cesse. ▽ Elle fume comme un pompier et jure comme un charetier. Sa mère pense d'ailleurs qu'elle devrait être plus féminine. ▽ Pacey est désordonnée. Elle ne retrouve jamais rien. Son sac est un dépotoir et les rares fois où elle le range, elle retrouve toujours des vieux billets de cinéma datant d'il y a 2 ans. ▽ Elle râle pour un rien. Elle est chiante et en a conscience, mais ça l'amuse. ▽ Elle est accro à son portable.
tell me the story about your first love
SAN FRANCISCO, UNE NUIT PARMI D'AUTRES →
So many people enter and leave your life! Hundreds of thousands of people! You have to keep the door open so they can come in! But it also means you have to let them go! Mordant sa lèvre inférieure, Pacey savourait la musique qui sortait du jukebox. Une chanson des Pink Floyd déferlait dans les basses du petit bar où la jeune femme travaillait. Elle avait grandit au son psychédéliques du groupes. Habituellement, elle déteste repenser à son passé et surtout à son enfance, mais ce soir la nostalgie la gagnait. Derrière son bar, elle essuyait un verre, en se trémoussant au son de la musique. Elle adorait ces fins de soirées où elle pouvait mettre la musique à fond et profiter de la fin de soirée. Ce genre de soirée était rare. Habituellement, il y avait toujours un lourdaud qui trainait au bar et qui l’empêchait de fermer. Ou alors elle avait déjà assez d’alcool dans le sang pour ramener un parfait inconnu chez elle.
« On est fermé. » cria-t-elle à l’autre bout du bar après avoir entendu la porte s’ouvrir. Même pas une minute, elle ne pensa que ça pouvait être un truand qui voulait la recette de la soirée. Pacey ne voyait jamais le mal nulle part.
« J’ai juste oublié mes clés. » Elle releva la regard de sa vaisselle et un sourire se dessina sur son visage. Elle avait passé la soirée à flirter avec l’homme en question. Elle prit une bouteille de whisky, deux verres et contourna le bar pour s’assoir sur un des tabourets. Un sourire au jeune inconnu et elle lui tendit un verre tandis qu’elle buvait cul sec le sien.
« On me l’avait jamais fait cette excuse. » Elle remit une mèche de cheveux derrière ses oreilles. Le jeune inconnu la fixa avant de poser sa main sur la cuisse de la jolie brune. Bingo. Pacey avait toujours eu conscience de son pouvoir sur les hommes. Elle aimait en jouer et en abuser parce que pendant une nuit, elle se sentait importante aux yeux de quelqu'un, comme elle n'avait jamais pu l'être au cours de son enfance ou de son adolescence.
SAN FRANCISCO, SON APPARTEMENT, QUELQUES JOURS PLUS TOT →
Forget not that the earth delights to feel your bare feet, and the winds long to play with your hair. Un rayon de soleil filtrait à travers les rideaux pour se poser sur le visage endormi d’une jolie brune. Elle fronça le nez avant de passer une main sur son visage. Elle avait la bouche pâteuse et un éléphant jouait du tambour dans sa tête. Elle ouvrit un œil pour voir l’heure sur son réveil et grogna. Il était bien trop tôt pour être réveillé. Elle tenta de se rendormir mais c’était trop tard. Son portable vibrait sur sa table de nuit. Un rapide coup d’œil lui indiqua que c’était sa mère. Elle l’envoya sur sa messagerie. Elle savait très bien quel jour on était aujourd’hui. Ca faisait 4 ans aujourd’hui que son frère était décédé. Accident de voiture. Ca n’avait pas pardonné. Une minute d’inattention et une famille avait volé en éclat. Sa famille en l’occurrence. Eux qui avaient toujours été soudé ne se parlaient à peine plus. Ses parents avaient divorcés et Pacey faisait son mieux pour éviter les deux. Etant désormais fille unique, c’était difficile quand la mère était une maman poule et que la jeune fille avait toujours été une fille à papa. Aujourd’hui faisait parti des jours où elle ne ferait aucune concession. Elle ne voulait pas les voir. Point final.
Attrapant un débardeur, elle l’enfila au dessus de sa petite culotte avant de sortir de sa chambre. Elle se moquait bien de sa tenue. Une seule personne allait la voir et ça ne la générait pas s’il la voyait sans. Arrivant dans la cuisine, elle l’aperçut assis au comptoir de la cuisine. Elle déposa un baiser sur sa joue. Il était drôlement canon avec sa barbe de quelques jours. Baillant, elle se mis sur la pointe des pieds pour atteindre les céréales situés au dernier rayon de l’étagère.
« Putain, tu pourrais pas les mettre plus haut. » ironisa-t-elle avant de prendre l’initiative de monter sur une chaise pour les attraper. En se retournant, elle le vit détailler ses jambes. Un sourire satisfait se dessina sur les lèvres de la jolie brune.
« La vue te plait ? » Pacey était direct. Elle ne s’embarrassait pas avec des techniques de dragues qui pourraient plus ou moins fonctionner.
« Tu veux peut être en voir plus ? » Il finit par relever la tête vers elle et elle déglutit difficilement. Cette façon qu’il avait de la déshabiller du regard, l’intensité de ses yeux, elle n’aurait jamais cru dire ça mais cela la rendait presque mal à l’aise. Et pourtant elle avait l’habitude d’être déshabillée du regard et d’être déshabillée tout court.