every morning i shoot my pets

Il déteste le Nutella. Pour certain, cela semble étrange, mais il affirme concrètement que ce n'est pas du vrai chocolat. Il refuse obstinément d'y gouter. ▽ Un enfant dans un corps d'homme. Souvent, c'est l'adjectif que les gens utilisent pour décrire Elisha. Il n'aime pas réellement cela et s'efforce donc de changer la vision des gens. ▽ Il ne jure que par sa voiture. Une chevrolet impala 67 qu'il a réparé de ses propres mains. Si quelqu'un d'autre la conduit, il devient réellement mauvais. ▽ Il ne croit pas en Dieu. Pour lui, c'est une belle connerie. Si Dieu existait, pourquoi est ce que les gens souffrent ? Il ne voit aucun avantage à y croire. ▽ Complètement bordélique, c'est impressionant de réaliser qu'il est capable de se retrouver dans son bordel. Lorsque quelqu'un touche à ses trucs, il devient complètement perdu. ▽ Elisha est un grand amateur de football. Il y jouait lorsqu'il était au lycée et il était singulièrement bon. Il a arrêté dû à une blessure à l'épaule. ▽ Il est très doué avec les gosses. Il a un demi-frère de cinq ans et il s'amuse avec comme un fou. Cela lui rappelle à quel point il avait fait le con en partant de San Francisco, laissant Marley seule avec leur kid. ▽ Il est dans l'incapacité de fonctionner correctement lors de son réveil. Le matin est le moment de la journée où il dira n'importe quoi. Si il ne prend pas son café, il est totalement désuet de lui adresser la parole.  ▽ Il a l'habitude d'entrainer les filles dans son lit. Ce n'est pas parce qu'il se fout d'elles, mais plus pour oublier qu'il s'est foutu de la personne la plus importante de sa vie quand elle en avait besoin. ▽ Ironiquement, il est le genre de mec qui chante dans sa douche. Il récite bien souvent la chanson 'highway to hell' qui est probablement l'une de ses chansons fétiche. Personne ne connait cette facette de sa personnalité. ▽ Il sait faire un back flip sans prendre d'elan particulier. Il peut en faire un n'importe quand et principalement lorsque son équipe de football américain gagnait. Il prouvait aux autres joueurs qu'il ne pouvait pas avoir meilleur. ▽ Il est extrêmement protecteur et bagarreur. Certains peuvent penser que ce trait de caractère associé au fait qu'il soit un vrai enfant peut faire une combinaison dangereuse. Ce n'est pas le cas et loin de là. Elisha est énormément concerné par les gens qu'il aime et il frappera tout ce qui bouge pour les protéger. ▽ Avant de partir pour Albuquerque au nouveau-Mexique pour rejoindre son père, Elisha était très proche de son autre demi-frère, Carter. Tout est très tendu entre eux et il s'en veut énormément. ▽ Il possède une jalousie maladive. Il adore convoiter ce que les autres ont. Il essait de ne pas le faire paraitre, mais derrière le masque je m'en foutiste qu'il porte, il est vert de jalousie. ▽ Il compte tout faire pour récupérer Marley, même si il sait que ça ne sera pas facile. Il l'aime encore et compte lui prouver qu'il a changer ne serais-ce qu'un peu.

tell me the story about your first love

Je joue dehors. C'est chiant, car il fait foutrement chaud. Pourquoi est ce que maman ne veut jamais que je fasse une partie de foot dans le salon ? Je l'emmerde vraiment. « COOKIIIIE !!! » Ce surnom me harcèle les tympans. Je me retourne et je vois mon petit frère de neuf ans courir vers moi. Il a de la terre partout, il a sûrement jouer dans le sable ou un truc du genre. Je le regarde, agacé. Je déteste quand il utilise un surnom tel que Cookie. J'suis pas un biscuit et c'est pas parce que maman m'appelle ainsi qu'il a le droit. « T'as pas le droit de m'appeler comme ça, y'a que maman et personne d'autre. Tu veux quoi, Carter ? » Je suis impatient. Je vis avec ma mère, mon demi-frère et mon beau-père. Mon vrai papa, il a pas assuré. C'est un con et je le déteste. Je ne veux pas y penser, car le voir partir, ça m'a fait trop chier. Il avait pas le droit. Je ne m'en souviens pas réellement, mais j'me souviens de son visage et je me souviens que même si elle s'était trouvée un autre homme, mon père l'a brisée. J'ai dix ans, mais c'est le genre de choses que je vois. J'aime ma mère et même si je n'apprecie pas vraiment Cohen, c'est le père de Carter. Je compose avec. De plus, il rend ma mère heureuse, alors ... « Tu me montres comment on grimpe ? » Et le brun me pointe l'arbre gigantesque qui surplombe notre demeure. Je m'étouffe presque dans ma salive, mais j'évite. Carter, j'suis son modèle. Je dois être capable de tout faire. Je sais monter sur tout les arbres, mais j'ai jamais essayer un aussi grand. Il est presque plus grand que la maison. Je le regarde, toute crainte écartée de mon visage. Je dois être fort, j'suis l'homme de la maison, le vrai. « c'facile, admire. » et je m'applique à grimper à cet arbre gros comme un géant. J'suis certain que y'a personne avant moi qui ait essayé un truc comme celui là. Je regarde par terre, alors que j'atteint la plus grosse branche que je peux. Bordel, ça tourne. Je croyais pas que ce truc que les gens appellent vertige pourrait s'attaquer à moi. La seule chose que ça a résulté pour moi, c'est que je tombe de l'arbre dans un craquement sonore. J'ai pas mis longtemps à réaliser que le craquement, c'était mon bras. « PUTAAAAAAAAAIN ! » Je ramène mon bras à moi et je grimace. Carter m'observe épouvanté. Je me suis cassé le bras en montant un arbre. Je me compose un visage souriant, presque indifférent. Je veux lui prouver que tout va bien et tout va pour le mieux. Rien à faire, il court vers la maison. « MAMAAAAAN ! »

Je ne peux pas le croire, c'est une putain de douche froide. Elle est enceinte, elle est enceinte, elle est enceinte. « Elisha ? » Je suis au téléphone avec mon père. Le vrai, celui qui s'est barré quand j'avais à peine un an. Celui que j'ai eu le temps de connaitre pendant environ 365 jours. Je ne le connais pas réellement, je ne lui ai jamais parlé jusqu'à maintenant. «  ELISHA ? » Il parle plus fort. J'ai arrêter de lui parler après un bonjour simple. Je reviens tranquillement à moi, j'essaie d'arrêter de penser au regard terrorifié de Marley lorsqu'elle m'a dit qu'elle était enceinte. Je ne sais pas comment réagir et même si cela fait à peine une heure, je suis au téléphone. Il me faut un échappatoire. « ouais, tu permets que je reste chez toi pour la fin des études ? » C'est la meilleure solution, je ne sais pas quoi faire d'autre. Je ne sais pas ce que je pourrais faire. J'aime Marley, mais j'ai dix-sept ans. Je ne peut pas avoir un gosse. Je veux être là pour elle, mais je suis moi-même un gamin. Je ne peux pas m'occuper d'un bébé. J'entend la voix de mon père qui est hésitante. « mais ... J'ai une nouvelle vie, Eli. Je ..: je me suis remarié » Il ne comprend pas, il ne peut pas comprendre. Je ne le laisse pas continuer, je refuse qu'il me dise non. J'en ai besoin même si je sais que ce ne sera pas la joie. Cook senior n'a pas l'air d'être un modèle pour tous. La preuve, c'est qu'il ne donne même pas de pension à ma mère. Elle n'en a pas besoin, mais peut-être que d'aider son enfant serait une bonne idée. La meilleure façon d'aider le mien, c'est de disparaitre pour de bon. « j'arrive demain soir, hâte de voir ta femme, papa. » Que je dis rapidement. Je ne veux pas qu'il ait le temps de réfléchir et de me dire non pour de vrai. Il habite au Nouveau-Mexique. Je peux très bien finir mes études là-bas. Il y a une bonne école et c'est loin. Je vais pouvoir m'éclaircir la tête. « Elish ... » Je raccroche. Désolé. Je vais à Albuquerque, un point c'est tout. Je monte dans ma chambre et je croise ma mère qui a les larmes aux yeux. La seule raison que je lui ai donnée c'est que je veux connaitre mon père. Le vrai. Je déteste lui mentir, mais je sais que je ne pourrais pas autrement. Le lendemain matin, je prends tout mes trucs et je suis prêt à partir. Je descend dans la salle à manger et y'a mon frère qui me bloque le chemin. Je n'y avais pas réellement pensé. J'ai besoin de Carter dans ma vie. Je ne le lui dirais jamais dans ces mots, mais c'est le cas. C'était lui et moi contre le monde entier. Il est en colère, je le vois. J'entre prudemment dans la salle lorsqu'il me fait de l'espace. « Reste. » Il ne comprend pas, elle est enceinte, putain. Je ne peux pas rester, je dois me faire la malle. Je ne veux pas être comme mon père. Je pars pour que le gosse ne me connaisse pas. Il sera mieux ainsi. Je suis sec et je ne veux pas de discussion là dessus. « non. » Il ne semble pas bien le prendre. Et j'ai raison, je pourrais presque voir les signes d'interrogation dans son visage. « pourquoi ? » Marley, moi, bébé. Ce n'est pas ce que je veux. Du moins, pas la dernière partie. Je ne veux tout simplement pas, je ne supporterais pas. « J'ai mes raisons. » Il passe une main dans ses cheveux. Je le fais chier et je le sais. J'aimerais m'excuser, mais je ne suis pas programmer pour cela. Je ne me suis jamais excuser réellement de ma sainte vie. Jamais. C'est secondaire, ce n'est pas important. Surtout quand on pense avoir raison. La seule chose qu'il me dit finalement, c'est « tu peux réellement être con, parfois Cook. » Je souris un peu et puis j'ouvre les bras pour une accolade. Je lui fout une tape dans le dos et je soupire. Je ne regrette pas mon choix. Je ne peux pas réellement rester ici. Marley me détestera, mais au moins, j'aurais une chance d'être pardonner un jour. « je sais, Carter. C'est pas nouveau, mais pense-y. Maintenant que je vais être parti, tu auras le champ libre pour toutes les femmes canons du lycée. » Je commence à me diriger vers la sortie lorsque j'entend le seul prénom qu'il prononce. L'arme fatale. « Marley ? » Je fais volte-face. Marley, c'est la femme de MA vie, celle que j'aime plus que tout au monde, elle est celle que je veux près de moi quand je vais crever et elle est celle que j'aimerais toute ma vie. Je suis lâche et partir sans elle, a cause d'une connerie, parce que je ne veux pas être père, ça me rend malade. Toutefois, j'ai trop peur, j'ai trop besoin de mon futur ou même de ma liberté. Je ne veux pas savoir ce que mes copains diront, je suis le mec le plus populaire. Je ne peux pas me le permettre. J'aime Marley, mais je n'ai plus aucun contrôle sur ma personne. Je voudrais la serrer dans mes bras et lui dire que tout va bien se passer, mais ce n'est pas le cas. Rien ne se passe bien en ce moment. Je regarde mon frère pendant un instant et je dis doucement. « non, elle, elle sera toujours à moi. À la prochaine, petit frère. »