Je laissais ses mains me descendre jusqu'au bas du dos jusqu'à me procurer quelques frissons. Ses phalanges étaient glacées, mais j'avais tellement chaud que je ne le sentis même pas. Ses soupirs qu'il me murmurait à l'oreille laissaient s'accrocher un léger sourire sur mon visage. Un instant, je pris conscience de cette chance que j'avais d'avoir trouvé le véritable amour, celui que tout le monde désirait. Mark était tout ce qu'il y a de plus beau chez l'être humain. Je risque fort de m'enfoncer dans le cliché, mais peu importe. Je ne lui trouvais aucuns défauts, il était.. parfait. Et lorsque mes yeux viraient sur lui, je n'avais que ce mot là en bouche. On se trouvait sur l'une des plus belles plages au monde, à Ibiza. On était partis tous les deux pour respirer un peu le grand air à deux, pour pouvoir ressentir le plaisir d'être enfin seuls. Il était 22h30, je me souviens encore de l'heure car mes yeux ne quittais pas ma montre de peur que le temps passe trop vite. Je savourais chaque seconde et mes sens s'éteignaient uns à uns face à ce bonheur intense. Je t'aime, me prononçait-il avec douceur. Je flottais, j'étais comme sur la mer à quelques pieds de nous. C'est comme si je nageais dans de grandes feuilles imbibées de joie de vivre. Je pris une pince accrochée à mon marcel et m'attacha les cheveux qui ressemblaient d'ailleurs à un champ de bataille à cette heure tardive. Il prit ma main en plein vol et m'entraîna vers les vagues agitées. Viens, viens avec moi ! Et c'est comme ça que nous foncèrent en direction d'un moment de rafraîchissement comme deux gamins. Je n'avais aucuns doutes concernant mon amour sur Mark, pour moi c'était le seul, et ça le resterait. On s'était connus depuis le jardin d'enfant, et on avait toujours tout vécu ensemble. Nos peines, nos joies, nos chagrins d'amour miteux à l'époque. Je me souviens de lorsque je jugeais sans cesse ses nouvelles petites amies qui ne faisaient rien d'autre que de le faire souffrir, et aujourd'hui je me retrouvais à leur place, c'était à moi de me charger de cette case : LE BONHEUR AMOUREUX. Mark et moi avions peur de nous engager, peur de perdre cette amitié qui n'avait jamais cessée de fonctionner. Que si un jour notre histoire se terminer nous n'aurions plus aucune confiance, si nous avions perdu toute affinité.