every morning i shoot my pets

Byron déteste qu'on l'appel Charles ▽ Il a toujours été très solitaire ▽ Il s'allonge sans arrêt dans l'herbe▽ Il se craque le majeur en le pliant toute les cinq minutes ▽ Il lève toujours les yeux aux ciel quand quelque chose l'ennuie ▽ Il sort rarement sans son appareil photo ▽ Byron est extrêmement têtu ▽ La musique l'inspire beaucoup ▽ Il a la fâcheuse habitude de tout laisser en désordre ▽ Il est tête en l'air ▽ Romantique et parfois trop ▽ Il part souvent dans des délires incompréhensible ▽ Il fume tout le temps, un vrai toxico ▽ Il tente de boire avec modération car il ne supporte pas l'alcool ▽ Monsieur Wellington cuisine comme un manche ▽ Il chante sous la douche ▽ Est souvent appelé monsieur maladroit ▽ Il danse sans arrêt ▽ C'est un optimiste de la vie ▽ La sonnerie de son réveil le mets toujours dans une humeur pas possible ▽ Sans son café du matin il passera toujours une mauvaise journée ▽ Il mange sans arrêt, que ce soit, sucré ou salé il mange encore et encore ▽ Lui et le sport ça fait deux ▽ Il adore le ciel, le regarder la nuit, le jour, prendre l'avion, le ciel quoi. ▽ Il adore les enfants et les enfants l'adore ▽ Il fait toujours des grimasses impressionnante quand on le vexe ▽ Le sprite c'est tout sa vie ▽ Il est pire qu'une torture en ce qui concerne la salade, il en mangerait matin, midi et soir.

tell me the story about your first love

C'est à New York que j'ai pointé le bout de mon nez, c'est d'ailleurs dans cette grande ville que j'ai grandie, du moins juste à côté de celle-ci. C'est dans la maison de ma tante que j'ai grandie, cette immense maison fleurit de partout, l'herbe y était toujours extrêmement verte et fraîche et les mûrs toujours impeccable. Sans oublier ces volets vernis de couleur verte anisé que j'avais toujours trouvé incroyable - aller savoir pourquoi, je n'ai moi-même jamais réellement compris -. Je ne me souviens pas de la première fois que je l'ai vu mais je me souviens de la première fois que je l'ai vu en me disant qu'elle était dès à présent ma maison. Dire que j'ai eu une enfance difficile serait mentir, j'ai comme bon nombre d'enfants eu des coups dur, tout d'abord mon père qui m'a abandonné moi et ma mère puis la mort de celle-ci suite à un accident de la route lorsque j'avais six ans. Mais malgré cela je continue à dire que je n'ai pas eu une enfance difficile, car j'ai eu la chance d'avoir une vie formidable avec des parents extraordinaires - ma tante Spencer et mon oncle Tom tout deux débordants d'amour - qui m'ont toujours éduqué tel que ma mère l'aurait fait et voulut. Je dois dire que les pauvres en ont vu de toutes les couleurs avec moi, eux qui avaient toujours voulu avoir un enfant à charge, à qui donner des leçons de vie, dicter des règles, punir et gronder, ils ont largement été servi. Non, je n'étais pas un enfant abominable qui n'en faisait qu'à sa tête ! Enfin, si, on peut voir ça ainsi, mais je savais être adorable quand je le désirais. J'ai fais énormément d'erreurs pendant mon enfance et pas que, oh oui, mon adolescence fut elle aussi mouvementée. Mais chose à savoir, j'ai toujours été un garçon qui ne fait jamais deux fois les mêmes erreurs. L'erreur est humaine tout le monde le sait et j'en suis la preuve, seulement j'ai toujours appris de mes erreurs et ai toujours fait extrêmement attention à la suite des évènements pour ne pas me retrouver une seconde fois dans la mouise.

Depuis la première fois ou j'ai tenu un appareil photo dans mes mains, ma vision de la vie a changé, bien que du haut de mes 10 ans, je n'y connaissais déjà pas grand-chose, je dois l'avouer. Mais oui, c'est en prenant ma première photo que j'ai compris que la vie était différente de l'autre côté de l'objectif. C'est derrière mon appareil que New York plus connu sous le nom de la « grosse pomme » m'est apparut différemment. Cette gigantesque ville dans laquelle j'ai vécu, cachait de multiple facette que je n'aurais certainement jamais découvert sans cette passion dévorante pour la photographie. J'avais fais de la photo, mon quotidien et ma raison de vivre. Et dans mon monde, monde de la photographie, je n'étais plus le petit Byron orphelin qui a été élevé par sa tante, je n'étais plus Byron le garçon attirant mais, étrangement réservé, j'étais devenu Byron, le jeune homme passionné et plein d'entrain.

Mon départ pour San Fransisco fut pour moi signe de nouvelles découvertes, non pas d’une nouvelle vie, mais de nouveaux objectifs, comme celui de terminer mes études et de rentrer dans le monde du travail. Seulement, une chose à laquelle je n’avais jamais vraiment pensé - du moins si mais je n’avais jamais voulu vraiment y être confronté- me tomba dessus. L’amour. Mon dieu, que sait-on de l'amour à seulement 22 ans ? J'avais eu des relations avant cela, mais je dois avouer que celles-ci n'avaient jamais été aussi passionnée que celle que j'avais entretenu avec Romie .. Romie Buckley, certainement la plus jolie fille du monde - certes, beaucoup disent ça - cette blondinette m'avait transpercé le coeur dès que son regard c'était posé sur moi, le coup de foudre je crois que c'est ainsi qu'on décrit ce genre de sentiment. Romie était devenue mon quotidien et ma raison de vivre, elle avait fait passer mon intérêt pour la photographie bien après elle et m'avait appris à aimer. Deux ans de ma vie se sont écoulés en sa compagnie, deux années de bonheur, deux années de complicités, de tendresse et de souvenirs. Je l'aimais tellement que parfois, j'en avais mal, elle m'avait changé et chaque fois que je me projetais dans l'avenir, j'en étais arrivé à être tout simplement incapable de ne pas la voir faire partie de mon futur. Seulement, mon bonheur fut malheureusement de courte duré lorsque l'amour de ma vie, ma moitié, appris que j'avais couché avec une autre lors d'une soirée bien arrosée. La plus grosse erreur de toute ma vie. Jamais je ne pourrais oublier le regard que Romie m'a lancé le jour ou elle faisait ses valises, celui-ci m'a tout simplement détruit et c'est ce qui m'a qualifié les mois qui ont suivi, j'étais un homme détruit.

Incapable de supporter ce qui se passait, je suis repartie à New York pendant trois mois afin de laisser du temps à Romie et moi-même pour faire le point sur notre relation. Je dois dire que, ces trois mois ont été les plus pénibles de toute ma vie, être loin d'elle, ne plus la toucher, ne plus l'embrasser, ne plus pouvoir sentir son parfum ou voir son sourire, ni messages ou appels, rien pendant.. trois mois. J'ai aujourd'hui décidé de revenir à San Fransisco, afin de reprendre ma vie là ou je l'avais laissé, décidé à reprendre mon travail et retrouver la femme de ma vie, comment oublier celle qui fait battre votre coeur ? Mon âme soeur, ma raison de vivre, la laisser partir m'est impossible et je compte bien lui prouver que je suis toujours celui qu'elle a connu et que cette erreur ne se reproduira, oh grand dieu, plus jamais.