every morning i shoot my pets
chante dès que la musique est assez forte pour couvrir suffisamment sa voix ▽ passe la main dans ses cheveux dès qu'il est en mauvaise posture ▽ n'est pas réveillé tant qu'il n'a pas eu son café et sa douche ▽ est insomniaque ▽ joue de la guitare tous les jours ▽ joue du piano plutôt rarement mais sait en jouer ▽ ne se sent pas à son aise sans son portable quand il sort ▽ se mord la lèvre inférieur en réfléchissant ▽ deux sucres dans le café. Pas trois, pas un, deux. ▽ végétarien, ou presque. Il n'aime pas la viande. ▽ porte souvent un chapeau ▽ adore le shopping ▽ est de très bons conseils ▽ a du style mais pas le style 'je suis un gay'▽ n'aime d'ailleurs pas les gay qui en font trop ▽
tell me the story about your first love
Londres est une ville où il peut faire beau le matin et absolument dégueulasse l’après-midi. Imprévisible on dit, mais on s’y fait, comme pour tout et puis j’aime cette ville, c’est ma ville, mon pays. Je rentrais de l’école dans la voiture de papa quand celui-ci se retourna à un feu rouge avec un sourire qui allait jusqu'à ses oreilles
« Ta cousine vient vivre à la maison ! » oh non. D’accord je n’avais que treize ans quand mon père m’a dit ça mais justement. Je ne supportais pas cousine qui était prétentieuse à souhait, qui me traitait de sale goss et qui s’enfermait dans sa chambre avec le téléphone. Elle habitait à Oxford avec ses parents mais apparemment ma tante avait décidé de la faire étudier à Londres. La jeune fille avait alors 16 ans et ça allait être la guerre.
« DEBOUT !! » mon Dieu donnez moi la force de ne pas l’étripée… J’ouvris difficilement un œil suite à l’appel strident de ma chère cousine qui d’ailleurs se trouvait a quoi… Deux mètres de mon lit ! Nous avions à présent 16 et 19 ans et la jeune fille vivait toujours ici car elle, et je cite « adoooore Londres ! » bref.
« Jules… Laisse moi. » lâchais-je en fermant l’œil que j’avais ouvert afin de replonger dans le sommeil
« Oh non mon cher cousin, tu viens avec moi ! J’ai besoin d’une robe et tu es de bon conseil. » Shopping ? Ok elle m’avait eu, je me redressai et m’assit sur mon séant avant de la regarder d’un air perplexe
« C’est clair qu’un peu d’aide… » je ne pus même pas terminer ma phrase qu’elle me balança un coussin dans la figure, j’éclatai alors de rire en voyant sa tête et elle joignit son rire au mien. Le jour où nous avouerons qu’en fait on tiens à l’autre les poules auront des dents, croyez moi.
Finalement Jules a finit par devenir comme ma meilleure amie, elle était très importante pour moi. Certes j’avais des amis au lycée, nous étions une bande de 5 mais tous avaient des affinités particulières avec une personne du groupe. Comme Ambre et Gwenvael par exemple. Mais Jules à toujours été là pour moi, il suffisait que l’écart entre nos âges devienne plus insignifiant. C’est aussi elle qui a su la première que j’aimais aussi les hommes, elle qui m’a aidé a en parler. Et elle qui fut là pour moi lorsque ça a été finit avec Gwenvael.
J’étais parti en voyage à l’étranger, on s’était alors installé ici avec Ambre et lui, à trois pour suivre nos études supérieur. J’étais censé partir plus longtemps, bien que je m’étais déjà absenté très longtemps mais il me manquait trop, j’avais besoin de le voir et je m’étais dis que lui faire la surprise serait encore mieux que de le voir m’attendre. Seulement j’aurais préféré ça, sans doute. Quand je suis rentré, je l’ai vu avec un autre homme occupés à s’habiller en vitesse. J’ai eu l’impression que mon cœur avait envie de s’enfuir de ma cage thoracique pour aller souffrir en paix loin de moi mais non, ce n’était pas possible. Il n’a même pas assumé, ou je ne lui en ai pas laissé le temps, peut importe… Il m’a trompé et je pensais ne jamais lui pardonner, alors je suis rentré en Angleterre.
Il n’y a pas si longtemps que ça, je suis revenu. Pourquoi après tout ce temps ? Allez savoir, je n’ai pas réussis à l’oublier, c’était plus fort que moi… Lui aies-je pardonné ? Je ne sais même pas, je sais juste qu’il me manque et que je n’en pouvais plus de vivre comme ça. Pourtant je veux pas que ce soit si facile, que je le voies et qu’on se tombe dans les bras, il m’a blessé. Et il m’a peut être oublié. La vie est compliquée, l’amour encore plus.