Ça faisait quelques jours déjà que je travaillais sans relâche sur l'écriture de mon roman. J'avais vu l'éditeur et il me donnait un an pour finir. J'étais confiante et vraiment motivée. D'ailleurs depuis une semaine j'écrivais un peu partout, la table basse était rempli de papier, une fois même j'avais retrouvé du papier toilette noircie par mes stylos (et pas par autre chose ah-ah). Je n'avais pas mis la tête dehors depuis trois jours, même pas pour aller, comme à mon habitude, faire un tour au parc. En général, après avoir pris mon petit-déjeuner devant la télé, pris ma douche et m'être habiller le plus simplement possible, (aujourd'hui je portais un slim clair et un t-shirt de geek, Star Wars trop grand) j'allais m'installer sur le bar de la cuisine américaine pour écrire sur mon mac. Je n'avais même pas pris le temps d'annoncer la nouvelle à Andreas, pour deux raisons. Un, il avait ramené une fille différente (enfin je crois) chaque soir depuis que je savais que j'allais être éditée. Deux, je me voyais mal sauter partout avec lui dans la maison pour exprimer ma joie et je doutais que ça l'intéresse. Mais ce matin, impossible de mettre la main sur mon ordinateur. D'habitude c'était Andreas qui perdait le siens ! Je commençais à tout retourner dans l'appartement à la recherche du saint Graal. Je commençais à stresser, j'en avais réellement besoin de cette machine ! Si je la perdais c'était des mois de travail qui s'envolaient en fumée. Il devait être dix heures quand j'abandonnais les recherches, je m'étais affalée sur le canapé, la tête dans les mains. « je suis vraiment trop dans la merde ... » À ce moment-là, Andreas est arrivé, il s'est installé à côté de moi et sans lui laisser le temps de me demander ce qu'il se passait je soupirais « je trouve plus mon mac ... Et te moque pas, c'est la première fois que ça m'arrive ! »

Il s'était bien amusé ces derniers temps cet Andreas, a essayé de rendre jalouse sa petite Davy, en essayant de ramener, chaque soir une nouvelle fille dans son lit. Car oui maintenant, il ne couchait plus pour le plaisir de faire l'amour, oh non, c'était juste son plan pour que Davy fasse sa petite fille jalouse et capricieuse, car oui, il adorait quand elle le disputait. Mais en ce moment, il ne la voyait pas tellement des masses, car elle était toujours sur son mac, à travailler sur ilnesavaitpasquoi, même s'il aurait bien aimé. Elle ne lui avait toujours pas gueulé dessus pour toutes ces filles, et il commençait à se lasser de son propre jeu... Il soupira, allant se chercher quelque chose à manger. Il commençait sa journée à seulement quinze heures, alors il pouvait se permettre de faire son petit glandeur dans son appartement, non ? Il voyait très bien que sa colocataire cherchait quelque chose, alors que lui tournait en rond. Pour tout vous avouez, Andreas n'était pas un homme habitué à ne rien faire, et ne rien faire avait tendance à le souler très vite. Il avait donc trouver une boîte de cookie, dans une des armoires de la cuisine, puis en croqua un bout.  « Je suis vraiment trop dans la merde... Je trouve plus mon mac ... Et te moque pas, c'est la première fois que ça m'arrive ! » disait-elle de sa bouille si mignonne, qu'il en fondait littéralement. « Bizarre... C'est toujours moi qui perd le mien. Mais bon, qu'est-ce que tu me proposes en échange de si je trouve ton macbook en premier ? » demanda t-il, en ne faisant aucunement allusion au sexe, -PASDUTOUTNON!- Il souriait, de son petit air charmeur, et éclata de rire, face à la tête livide qu'avait Davy.
Elle pouvait parfois être si enfantine, et si jolie. Elle n'était pas habillée sous son plus beau jour, mais mon dieu, qu'est-ce qu'Andreas pouvait la matter dès qu'elle passait ne serait-ce, qu'un peu trop près de lui. Elle lui plaisait tellement, qu'il en perdait parfois la tête. Elle roulait des yeux, blasée, tandis que lui alla se retrouver près d'elle. « Alors? J'ai le droit à un cadeau oui ou non ? » demanda t-il, en prenant lui aussi un air enfantin.

Spoiler:

« Bizarre... C'est toujours moi qui perd le mien. Mais bon, qu'est-ce que tu me proposes en échange de si je trouve ton macbook en premier ? » Mais qu'est-ce qu'il peut être lourd, je le regardais avec de grand yeux l'air de dire, mais qu'est-ce que tu me veux ? Retourne en psychiatrie ! Et là, il fit quelque chose qui ferait craquer n'importe quelle fille, même mère Térésa ! Ce sourire il s'en servait tellement souvent qu'il ne devrait plus marcher et pourtant ! Et pourtant ... J'essayais de rester impassible ce qui était plutôt compliqué et il éclata de rire. Comment dire gentiment que je n'ai pas vraiment apprécier ce charmant petit geste ? Mais je n'arrive même pas à lui en vouloir, il est tellement attirant, charmant, énervant ... Surtout énervant en fait, mais quelque part c'est ce qui fait son charme. « Alors? J'ai le droit à un cadeau oui ou non ? » ajouta-t-il avec un petit air innocent qui, même s'il ne collait pas trop avec son caractère le rendait encore plus irrésistible. « Heu ... je ... Heu ... mais ? Oh heu, tout dépend ce que tu veux ... » bafouillais-je en rougissant. Mais quelle idiote je suis, je sais bien ce qu'il veut, enfin je crois que c'est ça ce qu'il veut ... Mais non ! Je veux dire, pourquoi pas, mais, non définitivement non, je ne veux pas coucher avec lui comme ça. Je ne veux pas être comme toutes ces filles. Je me levais rapidement, comme si m'éloigner de lui allait changer quelque chose à ce que j'avais dis. Je continuait à chercher, bougeant encore et encore les mêmes choses.